L’Icosathlon, épreuves combinées à 20 disciplines, aura lieu du 21 au 22 août à Épinal

JOURNAL DE BORD D'UN ATHLÈTE

Réalisé par Trackandmemes, le 31 mai 2021

L’icosathlon est une discipline de l’athlétisme qui consiste à participer à 20 épreuves, chez les hommes. Pour les femmes, on parlera de tétradécathlon puisque l’épreuve comportera 14 épreuves. Au programme, on y trouvera du sprint, des distances allant du 100m jusqu’au 3.000m Steeple, des haies, tous les lancers, du saut à la perche, à la longueur et en hauteur… Une seule règle bien définie; chaque épreuve doit être espacée d’une demi-heure minimum, et 1 heure de pause minimum au milieu de la journée. Les épreuves combinées se déroulent en deux jours, voire un seul jour, parfois.

Icosathlon pour 20 disciplines chez les hommes, tetradécathlon pour 14 disciplines chez les femmes. Aymeric Daubié, comment en êtes-vous arrivé à vous dire que créer une discipline qui dépassait les 10 disciplines du décathlon serait une expérience à ne pas rater ?

L’épreuve existe depuis 1981. Ce sont des Finlandais un peu fous qui l’ont inventée. Mais nous, quand on l’a découvert, on s’est dit que c’était génial ! Des épreuves combinées en plus dures ! Un réel défi, et il fallait qu’on développe ça en France.

 C’est donc une toute nouvelle discipline. Avez-vous des coachs spécialisés dans cette branche de l’athlétisme ? Des coachs aptes à vous entraîner afin de minimaliser une potentielle blessure durant le championnat ?

 Il n’y a pas de coach spécialisé dans cette discipline, malgré le fait qu’elle existe depuis longtemps. Ça reste avant tout un défi. Certes, il y a aussi de grosses performances, mais la plupart des participants y vont pour se dépasser et terminer l’épreuve. Beaucoup s’entrainent seul, et il y a moins de blessures que ce qu’on peut le croire dans ce type d’épreuve. 

Tu as été champion du monde en Finlande en 2019. Comment s’est passée ta préparation ? 

Je sortais d’une préparation sur 400m haies. Mais dans mon passé, j’ai touché un peu à tout dans l’athlétisme, dont les épreuves combinées. J’ai dû travailler la course de demi-fond car c’était mon point faible. Mais cette année là, c’était ma première participation, et je n’étais pas encore préparé. C’était un coup d’essai. J’ai pu profiter du fait d’être encore en catégorie U23 pour devenir champion du monde grâce à mes qualité de sprinteur et hurdler, et en limitant la casse sur le reste. 

Et le championnat ? Surpris des sensations ? Ou tout s’est déroulé exactement comme tu l’imaginais ? 

Très surpris des sensations ! Je m’attendais à ce que ce soit dur, mais pas autant. Car effectivement, les épreuves de demi-fond puisent beaucoup dans mon énergie, et les épreuves « dynamiques » sollicitaient beaucoup mes muscles. Par contre, j’ai découvert une ambiance magique et un état d’esprit super. Tout le monde s’encourage, se donne des conseils et ça, c’est beau. 

Le prochain championnat aura lieu du 21-22 août à Epinal. Des objectifs particuliers pour cette édition ?

 En tant qu’organisateur, on a pour objectif que l’organisation de ces épreuves réunisse le plus de participants, et que tout se passe pour le mieux. On veut que les athlètes et les spectateurs en gardent un souvenir inoubliable. En tant qu’athlète, je vais tout d’abord me faire plaisir en essayant de battre mes records, et de battre quelques records nationaux. 

Ça me donne envie d’y participer. Au moins pour le fun. Mais pour l’instant, je me spécialise sur 400m. J’espère pouvoir y être un jour, à ce grand championnat, et vloger cette expérience. Tu me conseilles quoi ? 

En premier lieu, je te conseille de le faire au moins une fois dans ta vie, même pour le fun. C’est une expérience incroyable ! Vloger ce moment peut être une excellente idée pour montrer aux gens de l’intérieur en quoi consiste la compétition, les sensations et l’ambiance. Par contre, prévois un pote pour t’aider, car l’icosathlon, ce n’est pas de tout repos. On enchaîne tout assez vite.

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